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Planete psy
21 mars 2010

Remord

Mon analyste est en vacances cette semaine...

J'y suis habituée, mais en fait non je ne m'y fait pas , je fais sans parce qu'il faut bien continuer.

Lors de la dernière séance après lui avoir raconté un rêve dont je ne sais qui en était un personnage , mon père? (c'est vers cette piste qu'il m'a orienté), il m'a demandé si cela m'intéresserait de lire ce livre.Why not? En fait j'étais très heureuse de ce geste et je l'acceptais avec joie sur le moment.En l'ouvrant, il y avait inscrit son nom et là je me suis dit que la confiance était assez relative.

A une époque je marquais mon nom sur la page de garde de mes livres, maintenant je le fais moins mais je les prête moins aussi.Je vois pas qui cela pourrait intéresser dans mon entourage de lire de la psycha.et j'ai également tendance à ne pas les montrer ou en parler.Cela me gêne parce que je suis en analyse et que j'associe livres de psycha. avec celle-ci.

Quand je lis un roman, je m'identifie à certains de leurs personnages , c'est ce qui fait que j'accroche.Se retrouver dans les traits d'un autre , pas entièrement mais partiellement et suffisamment pour accepter d'en poursuivre la lecture.Ou alors c'est l'histoire raconté dans laquelle je vais me projeter et qui va me plaire.

Avec les livres de psycha, c'est un peu pareil.Au début cela me faisait super peur parce que je me disais tout le temps: mais je suis comme ça aussi!!Ou ce qui est théorisé correspond parfaitement avec l'expérience que je vis et j'avais bien des difficultés à saisir le caractère individuel de chaque situation qui a permis l'élaboration d'une théorie.Aujourd'hui, je prends un peu plus de distance et souris parfois en lisant certaine d'entre-elles ( mais où vont-ils chercher tout ça ? )

Le livre qu'il m'a prêté n'est pas théorique mais humoristique, un humour sur soi-même et je pense qu'il en faut pour arriver à se sortir de la grisaille.Arriver à rire de soi et de ses petits ou grands malheurs pour les dépasser, tourner en dérision une tragédie ,non pour la nier, mais pour la vivre ensuite en en voyant les "bons" côtés.S'ouvrir les yeux  pour voir ensuite les autres et la vie différemment.Vivre mieux.

hammershoi1 (Hammershoi)

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Commentaires
P
Je ne marque pas mon nom sur la page de garde de mes livres... mais mon amie à qui je les prête parfois le fait afin de savoir à qui elle doit les rendre ! <br /> Et j'ai souvent la flemme d'effacer mon nom pourtant marqué au crayon de bois. Peut-être est-ce la même chose pour ton psy ? ;-)
Planete psy
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