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          Je lis souvent les discussions des forums psy et y participe de moins en moins.Je viens récemment de suivre des échanges concernant ceux-ci , et je trouvais intéressant les critiques , même si la forme en était maladroite, qui y étaient faites.Bon, évidemment, cette personne va fini par lacher la discussion, seule issue possible quand on ne partage pas le même avis.

A la suite de cette lecture et de mon expérience je me dis qu'il y a du bon et du moins bon dans ces échanges virtuels ( je dois avoir des ancêtres suisses).

A une époque j'y participais activement, avec enthousiasme.

Cela a t'il interféré avec mon analyse : oui.

Cela a t'il été néfaste à celle-ci : oui aussi ,mais pas que.

Mon psy , neutre et bienveillant... me disait  : nous allons faire avec,parce que je lui en parlais .J'y cherchais ce que je ne formulais pas par la parole en séance.Le soucis était que la réponse que je recevais m'émbrouillait aussi ( je l'étais bien déjà initialement) tout en essayant de m'aider et je m'éloignais de mon désir  puisqu' il s'agissait de celui de l'autre.Nous passions alors une partie de la séance avec mon psy à détricoter le maillage fait virtuellement.

J'y trouvais néanmoins un  apaisement à une souffrance ou "réconfort" qui sur le moment m'était certainement nécessaire pour pouvoir continuer mon analyse tant j'avais mal dans ce que j'y vivais.C'est d'ailleurs ainsi que je présentais à mon psy l'apport de ces échanges et le pourquoi j'y participais.Ensuite , bien plus tard, quand j'ai pris du recul avec les forums bon gré mal gré,  j'ai pu travaillé avec mon analyste sans tiers virtuel.

Je ne saurais dire si c'était dangereux , un peu peut-être tant ma sensibilité était à fleur de peau .

Je continue à les lire , il m'arrive même parfois d'écrire quelques messages mais j'évite à présent de m'y investir, même si parfois je dérape encore un peu .Erreur de jeunesse d'analysante  et jeunesse se passe.