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Planete psy
31 mars 2010

Stop

      J'ai trop de soucis extra-analytique pour pouvoir continuer mon analyse .J'ai écrit à mon psy pour lui annoncer ma décision d'arrêter.Je lui en avais déjà  parlé lors de ma dernière séance et puis sa réflexion en fin de séance a précipité ma décision.

Je ne peux pas écrire que je me sens bien suite à cet acte, car il semble qu'arrêter son analyse est un acte peut-être le seul qui soit dans une analyse . Mais je ne me sens pas trop mal  non plus.Un moment de flottement que je pense arriver à passer sans trop de mal.Un petit pincement au coeur, j'aimais bien mon psy et le peu que je connaissais de sa vie.

Je ferais probablement une sorte de bilan intérieur de tout ce que cette analyse m'a permis de découvrir un peu plus tard, avec du recul.

En ce moment je souhaite vivre près de mes aimés , résoudre les problèmes concrets et ne plus trop penser à cette analyse qui ne me permet pas d'apporter des solutions .Parce qu'une analyse n'apporte pas de solution, elle questionne, elle amène à s'interroger sur le sens .En cela elle est proche de l'art.

Je vais continuer mon activité artistique quand j'en ai le temps et l'envie.Elle m'apporte beaucoup et c'est un grand plaisir pour moi que de peindre même si je ne suis pas toujours satisfaite du résultat.J'ai une tendance à être un peu perfectionniste mais je me soigne en laissant la maison vivre dans un grand bazar , cela s'équilibre .

Et puis si je m'aperçois qu'il me faut en refaire une tranche, eh bien soit .Mais là je sais qu'il m'est nécessaire de faire un arrêt.Je laisse la place à l'avenir pour la suite.

PS : J'ai fait dans la nuit un  rêve cauchemardesque qui remet en question cette décision et mon acte...je lui en parlerai à la prochaine séance puisque j'ai annulé mon annulation de séance...

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Commentaires
C
Ben voui je continue encore un chouia ...;)<br /> Merci.<br /> Bises
P
Alors finalement tu continues ?<br /> Pas facile de prendre une telle décision. J'ai parfois aussi envie de tout arrêter, de vivre dans le concret et non plus dans l'analyse. Mais je crois que c'est dans mes gènes, et que je préfère encore être épaulée (enfin pour l'instant).<br /> Bises et bonnes vacances !
Planete psy
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