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Planete psy
12 juin 2010

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     Je regarde mon analyste, il me montre le divan de la main.Je m'allonge et demande un peu énervée :

-Pourquoi ?

-Autant pendant quelques séances,j'avais l'impression que des choses importantes se disaient , autant depuis quelques séances ...parler sur la théorie ne m'intéresse pas.

Je réfléchis puis réponds: -vous ne savez plus où je suis dans ce que je dis.

Lui:-Oui, exactement.

Moi :-Je ne vois pas l'intérêt de vous dire ce que je me suis déjà dit dans ma tête.

Lui :-Vous les parlez.

Moi: -Ok,je formule oralement.De toute façon vous me dites pas la moitié de vos interprétations .

Lui me répond un truc du style c'est à  vous de trouver du sens.

Je m'énerve un peu: -Mais je  mets trois mois à piger ce que vous avez interprété! ( quelle perte de temps )

Lui ( je l'entends sourire ): -C'est mieux quand vous trouvez seule, vous croyez pas ?

J'en suis pas convaincue mais bon,j'arrête de résister.

J'arrête donc de théoriser mon analyse et lui raconte une expérience douloureuse que je viens de vivre.Le téléphone sonne...Il répond séchèment qu'il est en entretien et que cela dérange  puis raccroche.Un peu surprise je continue .

A la fin de la séance il me dit en face à face : -C'est délicat.

Je comprends bien qu'il ne peut déontologiquement me dire ce qu'il en pense, ni prendre parti et je réponds :-Oui, je sais.

Lui , essayant d'être aidant tout en restant neutre :-L'humour permet de désamorcer tout en disant .

Moi: -Je n'ai pas cette spontanéité.Je ne suis pas commerçiale je ne sais pas envelopper.

Il rit et me précise que sans être commerçial ...

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